Durant le mois d’Août, Paris s’est remplie de touristes et vidée de ses habitants. Mais quelques parisiennes continuent à se promener incognito dans les rues de la capitale. Nos pistes pour la reconnaître parmi les autres.
Elle marche très vite
Elle est toujours pressée, même quand elle n’a rien de prévu. Perchée sur des talons aiguille de 10 cm, et vient de vous dépasser sur le trottoir en atteignant une vitesse de pointe d’environ 12km/h. C’est assez vexant, sachant que vous faites de votre mieux en tongs.
Elle se tient à droite dans les escaliers roulants
Si elle s’accorde une pause dans son emploi du temps en s’arrêtant quelques secondes dans l’escalator, elle prend soin de se ranger sur le côté droit afin de faciliter la circulation de ceux qui sont encore plus pressés qu’elle. (Et n’aime pas beaucoup qu’on reste à l’arrêt sur la bande de gauche)
Elle conduit Place de l’Étoile
Alors que les touristes seraient prêts à faire un détour par la Normandie pour éviter d’avoir à traverser la Place de l’Étoile, la parisienne, elle, ne se démonte pas. Et si elle crie, ce n’est pas de tristesse ou de peur, mais de rage que ce ****** lui gêne le passage alors qu’elle est pressée, on vous rappelle.
Elle râle quand vous vous arrêtez sur le trottoir
Si elle s’autorise quelques libertés en conduite, sa rigueur dans la marche à pieds sur le trottoir est militaire : elle suit d’un pas décidé une trajectoire invisible, et aimerait bien – si ça ne vous dérange pas – que vous vous décaliez sur le côté quand vous décidez de ralentir ou de vous arrêter sur le trottoir.
Elle garde ses lunettes de soleil dans le métro
Les lumières artificielles lui brûlent la rétine, et surtout, la vie est bien trop courte pour les ranger et les ressortir dans 10 minutes.
Elle va dans des endroits bizarres
Le Café de Flore, c’est surfait. En revanche, elle connaît un lieu très sympa dans une ancienne usine désaffectée transformée en brasserie bio où l’on boit un café local pour seulement 8 euros.
Elle déteste le bateau mouche
Elle est prise d’éternuements ou de crises d’urticaire quand vous prononcez ce mot. D’ailleurs, elle a autant de chances de le prendre un jour que de s’acheter un porte-clés Tour Eiffel. Aucune, donc.
Elle traverse n’importe où
Les passages piétons, c’est pour les touristes bien élevés et les enfants. La parisienne aime vivre dangereusement, et faire le plein d’adrénaline au son des klaxons et des crissements de pneus.
Elle part pour le week-end
Si elle n’a pas pu prendre de vacances cet été, elle s’octroie malgré tout quelques jours de repos chez des amis « à la campagne ». Un week-end à Montreuil, juste de l’autre côté du périphérique.
Elle adore « Paris-sans-les-parisiens »
Elle oublie juste en le disant qu’elle en fait partie, et aussi que Paris ne serait pas vraiment Paris sans quelques lunettes de soleil dans le métro, des klaxons à chaque coin de rue et le bruit saccadé des talons sur les pavés.